Numéro de téléphone

31 juillet 2007

Je devais appeler une amie de fac mais je n’avais plus de batterie sur mon portable. C’est fou ça d’ailleurs. Je ne me sers quasiment jamais de mon téléphone, pourtant, dès qu’on m’appelle ou que je dois appeler, systématiquement, il n’y a plus de batterie. Bref.

Du coup, j’ai emprunté le télÃéphone de mon père. J’entre le numéro de l’amie et là, que vois-je sur l’écran ? “Appel Diane Mobile”. Euh…
D’une, elle ne s’appelle pas Diane mais Tania. De deux, je ne vois pas ce qu’elle ferait dans le répertoire de mon père.
Je raccroche et je recompose le numéro… Même chose.
Je re-raccroche et je vérifie dans le répertoire : effectivement, Diane (prénom de ma tante) y figure avec le numéro de téléphone de mon amie. Bizarre !

- Papa ? Tu es sur que le numéro de téléphone de Diane dans ton téléphone est le bon ?
- Non, elle a changé de portable, je n’ai pas son nouveau numéro.
- Aaaah.

Au moins, me voilà rassurée. Mais ça fait quand même un drôle d’effet.

HP 7

30 juillet 2007

Ça y est, je l’ai fini. Ce matin aux alentours de 4h.

Comme à chaque fois que je termine un livre, c’est l’amertume qui domine. Ben voilà… c’est fini. Depuis 2001 que j’étais plongée dans cet univers (je n’imagine pas l’état dans lequel doivent se trouver ceux qui ont suivi la saga depuis le début), je m’étais habituée à vivre avec.
Quand même, je suis contente d’avoir réussi à le lire si vite. Je n’aurai mis que huit jours. J’avais mis plus d’un mois pour lire le tome 6. Nette amélioration. Bien sur, la peur d’une fuite a beaucoup joué. Je n’ai rien suivi de l’actualité et j’ai évité de trainer sur internet toute la semaine dernière. J’avais peur que quelqu’un me gâche le plaisir en me révélant la fin.
Je m’interroge sur l’absurdité d’un si long décalage entre la sortie en version originale et la sortie française (fin octobre). Soit disant que l’auteure aurait eu peur qu’il y ait des fuites lors de la traduction. Pourquoi pas. Sauf que les lecteurs non anglophones vont avoir dans l’intervalle mille et une opportunités de connaitre la fin du livre sans l’avoir voulu. Sans compter que des traductions pirates vont sans doute fleurir sur le net.
Absurdité donc.
A moins que ce ne soit un coup de la maison d’édition pour booster ses ventes à l’étranger…

13 juillet

13 juillet 2007

Dire qu’après Chantal Goya et Dave, ils nous collent Eve Angeli ce soir au concert du 13 juillet…

Poui !

Puisque c’est comme ça, on n’y va pas ! Na !

Congé

6 juillet 2007

Ça y est, c’est les vacances…

Je risque d’avoir du mal à m’y faire, car même s’il n’est pas de tout repos de tenir une classe, finalement, on s’y attache. Déjà lors des vacances de février et de printemps, je m’étais surprise à attendre la rentrée avec une certaine impatience.

Et pourtant, ces 6 mois auront été tout sauf facile pour moi. D’ailleurs tout le monde me l’a dit. Ma classe était une classe difficile, non seulement car le niveau était bas, mais en plus parce que j’avais des “cas” très particuliers. Et puis, débarquer en milieu d’année, ce n’est pas l’idéal, surtout pour un débutant.

Mais l’attachement est le plus fort. Je voudrais les voir réussir. J’aimerais avoir de leurs nouvelles plus tard. Comment s’en sortiront-ils au collège ? Lesquels seront le plus atteints par l’âge ingrat ? Ceux que j’imagine comme des petits caïds s’amenderont-ils ? Les timides et travailleurs se dévergonderont-ils ? Autant de questions auxquelles je n’aurai sans doute pas de réponse, trop occupée que je serai auprès de mes futurs élèves.

Bizarre tout de même cette sensation d’inachevé. Comme si je n’avais pas tout dit, tout fini. Sans doute est-ce le lot de tout enseignant en fin d’année. Ou alors c’est seulement moi. Je ne sais pas.

Altercation

30 mai 2007

J’en suis encore toute retournée.

Hier soir, un peu avant 17h, j’en étais à mon deuxième cahier du jour. Pétunia, ma collègue des CE, venait juste de me souhaiter un bon mercredi. J’entendais son pas dans le couloir quand un autre bruit caractéristique a attiré mon attention. Le bruit de la porte. Quelqu’un venait d’entrer dans l’école.

J’ai d’abord pensé que ce devait être Omega et qu’il était en avance. Je m’attendais à l’entendre dire bonjour à la collègue, mais non. J’entendis une voix féminine dire quelque chose comme “Je viens chercher la poésie d’Aurélien”. Et sur ce, Pétunia de répondre sur un ton très sec quelque chose comme “Oui mais vous n’avez pas à entrer dans la salle de classe lorsque l’enseignant n’est pas là”.

Là-dessus, la dame s’est mise a crier sur ma collègue, disant qu’elle n’avait pas à lui parler sur ce ton, qu’elle n’était pas polie, qu’elle avait croisé le maître des CP, qu’il lui avait donné son accord et que de toute façon, elle avait toujours, sans aucune raison valable, été désagréable à son endroit. Je dois dire que j’ai eu du mal à suivre toute la conversation, chacune essayant de crier plus fort que l’autre. Ma collègue n’a pas sa langue dans sa poche et n’est pas du genre a se laisser marcher sur les pieds.

J’écoutais ça et j’étais tétanisée. N’importe qui serait allé voir ce qui se passait. Moi, je restai clouée sur place, terrifiée à l’idée d’être mêlée à ça. Sauf que subitement, Pétunia m’a appelée. Moi. Par mon prénom. Pas de doute, c’était bien moi qu’elle appelait, il n’y a que moi qui porte mon prénom à l’école. Et là, chose extraordinaire, je n’ai pas bougé. J’ai attendu de voir (ou plutôt d’entendre) ce qui allait se passer tout en me demandant pourquoi elle pouvait bien m’appeler. “A la rigueur, si elle m’appelle une seconde fois, j’irai mais là non, c’est trop chaud.”
J’ai honte…

Bon, en fait, j’ai fini par me lever. Il m’aurait été très difficile de faire croire que je n’avais pas entendu l’appel. J’ai entendu la dame s’éloigner et à nouveau le bruit caractéristique de la porte. Arrivée dans le couloir, j’ai pu constater qu’elle était effectivement partie. Pétunia s’est retournée en m’entendant, l’air attéré, et m’a expliqué quelque chose que je ne pouvais savoir n’ayant pas vu la scène. La dame en question, la maman du terrible Aurélien (cité ici), qui est du genre grande et costaude, alors que la collègue est du genre plus petite que moi, lui barrait littéralement la route, l’empêchant de sortir de l’école. Ce n’est qu’en l’entendant m’appeler qu’elle a fait volte-face et qu’elle est elle-même sortie de l’enceinte scolaire. Elle pensait visiblement que Pétunia était seule. Qu’aurait-elle fait si cela s’était avéré vrai ?

Pétunia a décidé de porter plainte. Je ne sais pas ce qu’il va ressortir de tout cela. En tout cas, j’espère être un peu moins trouillarde à l’avenir parce que là, c’est quand même grave.

Journée de solidarité

28 mai 2007

Cette histoire de journée de solidarité est vraiment absurde. Prenons un exemple : moi. Je ne travaille pas aujourd’hui. Eh oui, feignasse de fonctionnaire, comme d’habitude. Sauf que…

Sauf que tout n’est pas si simple. Les établissements scolaires sont fermées aujourd’hui certes, mais nous devons tout de même 6h de travail à l’état. Du coup, on nous demande de nous réunir et de travailler sur un thème de notre choix.

Je n’ai toujours pas compris ce qu’on attend de nous au juste, toujours est-il que nous avons choisi de travailler sur le futur projet d’école. Nous avons recensé tous les ouvrages de l’école s’y rapportant, nous avons visité le village à la recherche de ressources locales, nous avons fait des recherches sur internet, nous avons même fait venir un spécialiste qui nous a donné des pistes de travail pour le projet. Et ce pendant 6h, réparties en deux réunions après la classe juste avant les vacances de printemps. Ce qui fait qu’aujourd’hui, nous restons à la maison.

Donc oui, nous avons nous aussi participé à cette journée de solidarité.

Maintenant, le problème, c’est que six français sur dix ne travaillent pas aujourd’hui. D’où un sentiment d’injustice légitime du côté de ceux qui n’ont pas cette chance et qui vont s’en prendre comme d’habitude au service public.

“Pas d’école, pas de crèche, qui donc va garder les enfants ? Comme toujours, ce sont les vrais travailleurs qui trinquent”.

Et si la faute ne revenait en fait au gouvernement qui a mis cette journée de solidarité en place à la va-vite pour satisfaire l’opinion du moment ?

Ce n’est qu’un début…

24 mai 2007

C’était devant la bibliothèque de la mairie. Il partait dans la mauvaise direction. Elle a posé sa main sur son épaule pour lui indiquer le chemin. Il s’est retourné, lui a jeté son plus mauvais regard et lui a dit : “Lâche-moi, toi !”.

Elle est EVS à l’école. Lui, c’est le petit Aurélien, il a 7 ans.

Fatigue

21 mai 2007

Il est déjà si tard et je ne suis pas couchée ?

La journée de demain va être difficile !

Dormir…

Combat

17 mai 2007

Je vais lui faire la peau à ce salaud ! Cet espèce de traitre, ce lâche. Je vais le scalper menu. Je vais lui arracher les yeux, l’étriper au couteau de cuisine et lui faire bouffer ses boyaux. Il va souffrir comme il m’a fait souffrir depuis ma plus tendre enfance, cet enfoiré. Après l’avoir roué en bonne et due forme, je vais l’écarteler et le regarder éclater de tous ses membres. Il va à jamais regretter d’être venu à moi. Je vais lui pourrir sa chienne de vie jusqu’à ce qu’il parte.

Pourquoi moi, pourquoi toujours moi ? Vas donc voir ailleurs fils de rien ! Ça t’amuse de me torturer ainsi ? Ça t’amuse tant que ça, ordure ? Que t’ai-je donc fait pour que tu t’acharnes sur moi ? Que veux-tu ? Que je te demande pardon ?

D’accord, tout ce que tu veux pourvu que tu t’en ailles. Pardon, PARDONNE-MOI, mais je t’en prie, je t’en supplie, vas t’en ! Je ne ferai rien contre toi, je ne t’en voudrai même pas. Je te bénirai de partir sans rancune. Je te souhaiterai longue vie où que tu sois, pourvu que ce soit loin de moi. Mais s’il te plait, laisse-moi tranquille, laisse-moi un peu de répit, laisse-moi juste me rendormir.

Cri du combattant solitaire face à son mal de tête.

Le grand jour

16 mai 2007

La déprimante décision des français le 6 mai dernier ne m’empêchera pas de célébrer ce grand jour.

Alors ça y est, c’est le grand jour, tu t’en vas
Je te raccompagne jusqu’à la porte tu t’en vas
Regarde, tu as devant toi un grand seigneur une grande dame au cœur léger
J’ai à nouveau envie de tout sauf de te faire changer de projet
J’ai le sourire jusqu’au oreilles
De te voir déguerpir ma vieille mon vieux

Alors ça y est, c’est le grand jour, tu t’en vas
Alors ça y est, c’est la bonne cette fois
Je regarde tes fesses les pouvoirs qui m t‘échappent et elles ils sont pas mal ma foi
Je te raccompagne jusqu’à la porte, je voudrais hurler ma joie
Je voudrais pleurer de bonheur, faire des claquettes sur tes talons
Tu ne me brises pas le cœur non non non

Alors ça y est, c’est le grand jour, tu t’en vas
Alors ça y est, cette fois tu ne mens pas
Sache que si tu reviens me tirer par le bras, un soir de détresse ou je ne sais quoi
Si tu reviens sous mon nez dans nos urnes cette fois
remuer tes fesses serrer des mains, ça ne marchera pas

Et pense à dire à ta mère femme que je ne l’aime pas
N’oublie rien s’il te plait, casse toi
Regarde tu as devant toi un homme une femme absolument ravie
J’ai à nouveau envie de tout sauf de te faire changer d’avis

Alors ça y est, c’est le grand jour, tu t’en vas
Alors ça y est, c’est le grand jour la la la
J’ai tant rêvé cet instant, je ny crois pas, je n”y crois pas
Sache que ce soir la seule larme qui coulera, c”est au nom de tout ce temps perdu avec toi
Va donc en saboter un autre, bon d”barras

Cali, L’amour parfait, 2003 (arrangé par moi-même pour ce grand jour)