Le paradoxe… la suite
Samedi 11 novembre2006Vous vous souvenez sans doute du paradoxe du robinet. Le voici de retour dans “le paradoxe des poignées de porte”.
Vous voulez vous laver les mains. A moins d’avoir une fontaine ou une source dans votre jardin, vous vous dirigez vers la salle de bain. Vous ouvrez la porte. Vous allez vers le robinet. Vous l’ouvrez. Vous vous lavez consciencieusement les mains avec un bon vieux savon de Marseille. Vous rincez. Vous fermez le robinet avec le coude, avec un essuie-main ou après l’avoir consciencieusement nettoyé. Vous sortez dans la salle de bain et en fermez la porte. Et vous récupérez de cette manière sur vos mains propres une partie de la crasse et autres bactéries que vous y aviez déposées lorsque vous aviez ouvert la porte avec vos mains sales. Sans compter que vous récupérez également les bactéries éventuellement laissées là par vos prédécesseurs à la salle de bain.
D’où le paradoxe de la poignées de porte de la salle de bain où comment ce qui est censé vous laver les mains contribue en fait à vous les salir un peu plus.
Vous y penserez la prochaine fois que vous lui ferez face.
ps 1 : avez-vous remarqué comme une suite ressemble toujours au premier épisode ?
ps 2 : le paradoxe de la poignée de porte ne se limite absolument pas à celle de la salle de bain. Ça fait peur, hein ?
ps 3 : le concept est réutilisable pour un nombre incalculable d’objet du quotidien qu’on ne lave jamais, tels la souris et le clavier de votre ordinateur (si si regardez-les bien…).