Archive pour octobre 2006

Un jour comme ça

Mardi 31 octobre2006

Il y a des jours comme ça qu’on aimerait ne pas vivre. Où qu’on aimerait recommencer. Des moments qui nous échappent totalement sans qu’on n’y soit pour quoi que ce soit parfois. Pour lui, ce jour-là fut un jour comme ça.

On n’est jamais vraiment tout à fait soi le jour d’un examen. À plus forte raison le jour d’un oral. Il y a d’abord ce stress qui vous envahit, la boule dans l’estomac, les questionnements, les remises en question de soi, et puis la peur du jury, cet inconnu qui du haut de son savoir vous regarde vous débattre d’un air amusé dans vos hésitations, vos doutes et votre trouille immense.

Lui avait tout ça au fond de lui. Mais c’était un garçon solide, capable de garder à en lui ce bouillonnement intérieur sans qu’il n’y paraisse rien à l’extérieur. Il était le premier à passer cet après-midi là, mais un autre garçon attendait déjà devant la salle, nonchalamment appuyé contre la porte, au fond du long couloir. Alors qu’il s’approchait, il repensa aux paroles d’un camarade de classe, ayant passé l’oral quelques heures plus tôt avec le même jury. Un frisson le parcouru. Une question lui trottait dans la tête. Arrivé à hauteur de la salle, il se décida à apostropher le garçon :

- Salut. Dis-voir, on m’a dit que le jury de ce matin, c’était un gros connard. Tu crois qu’on aura le même ?

Le garçon esquissa un sourire gêné.

- Bonjour. Oui c’est bien le même jury. Hum. Vous êtes sans doute Jean-Luc Gerbois ? Vous êtes en avance… Mais si vous êtes prêt, installez-vous.

Pas de chance, ce jour-là, le jury était un jeune homme de 23 ans, habillé en jean et sweat-shirt, et à peine plus âgé que cet élève de lycée professionnel dont il était chargé d’évaluer le savoir. Jean-Luc pouvait bien se maudire : même s’il n’était en rien coupable, cette journée resterait longtemps la pire journée de sa vie.

Métaphore semi-cauchemardesque

Jeudi 26 octobre2006

J’ai fait un rêve hier matin. Un rêve qui a tourné au cauchemar.

J’étais en cours à l’iufm. Le directeur du centre est entré dans la salle et a annoncé la convocation immédiate de trois personnes inscrites sur la liste complémentaire du concours, dont moi. Ô joie ! Ô bonheur ! Nous étions tous trois appelés en poste dans une école. Le directeur nous recommandait de nous y rendre au plus vite.
Nous nous sommes donc mis en route, à pieds. Mais voilà , nous avions fait la moitié du chemin lorsque je me suis rendue compte que j’avais oublié mes affaires à l’iufm. J’ai donc quitté mes camarades et ai entrepris de retourner les chercher. Et le parcours du combattant a commencé. Car subitement, la route pour aller à l’iufm est devenue très grimpante, très étroite et très peuplée. Il faisait très chaud et du coup, je me trainais sur la route à une incroyable lenteur.
Lorsque finalement j’ai atteint mon but, je n’ai rien trouvé de mieux que de m’encombrer d’un tas de choses, m’alourdissant et me ralentissant encore un peu plus. Pour la seconde fois, j’ai pris le chemin de l’école. Je me suis retrouvée sur une interminable ligne droite. Il faisait toujours aussi chaud, mes jambes se trainaient lourdement et la ligne droite n’en finissait pas d’être de plus en plus longue. J’ai fini par croiser mes collègues qui revenaient de l’école. Ils m’ont encouragée : j’étais quasiment arrivée.

Je me suis réveillée à ce moment. J’ai mis quelques temps à réaliser que tout cela n’était qu’un rêve. Et je me suis dit que malgré son côté cauchemardesque, j’aurais bien aimé qu’il soit réel.
En y réfléchissant, je crois que ce rêve était une sorte de métaphore du concours. En effet, une des deux personnes appelées dans mon rêves a bien eu le concours ; elle est aujourd’hui professeur-stagiaire. L’autre n’est qu’une personne sortie de mon imagination, mais on peut penser qu’elle représente l’ensemble des gens qui ont eu le concours et que je ne connais pas. Le parcours du combattant représente le concours, et le fait que je me réveille avant d’avoir atteint l’école, croisant les deux autres qui en reviennent, symbolise ma présence sur liste complémentaire. Je suis en effet à deux doigts d’entrer à l’école (il suffit qu’ils m’appellent) et pourtant je n’y suis pas.

Que mon cerveau soit capable de construire un truc pareil sans que ma volonté n’y soit pour quoi que ce soit, j’avoue que ça m’émerveille. Dommage que je ne me souvienne que très rarement de mes rêves…

Histoire d’un chèque

Mardi 24 octobre2006

Dépêche AFP du vendredi 20 octobre 2006 à 11h12 : l’enveloppe contenant les chèques d’inscription des redoublants de l’iufm de Besançon a été volée. Le montant de certains de ces chèques s’élève à plus de 400 euros. Les étudiants ont immédiatement été invités à faire opposition. L’iufm leurs fait ses plus plates excuses. Ils sont dispensés de l’épreuve de mathématiques du concours blanc qui a lieu l’après-midi même.

Dépêche AFP du vendredi 20 octobre 2006 à 16h52 : certains étudiants ne sont pas parvenus à faire opposition car leur chèque avait déjà été encaissé. Cet évênement occasionne chez eux un pic de stress inhabituel à cette période de l’année. Le week-end promet d’être rude.

Dépêche AFP du lundi 22 octobre 2006 à 10h49 : les chèques soi-disant volés ont été retrouvés. Ils n’avaient été qu’égarés et encaissés par le Trésor Public. Les étudiants qui y étaient parvenus sont priés de retirer l’opposition qu’ils avaient faite. L’iufm réitère ses plus plates excuses pour les désagréments causés par la stupidité l’incompétence l’inattention de son personnel.

Biologie

Mercredi 11 octobre2006

J’ai appris deux choses hier :

  • le plus vieux globule rouge qui circule dans mon corps a trois mois (c’est aussi valable pour vous)
  • lors de la respiration, on n’utilise que 25% du dioxygène qu’on inspire ; c’est ce qui autorise notamment la pratique du bouche-à-bouche

Incroyable, non?

Besançon VS Toulouse

Jeudi 5 octobre2006

Entre une ligne coupée à Vesoul vendredi 29 septembre et une ligne ouverte à Besançon mercredi 4 octobre, le transfert de notre ligne internet n’aura duré que 5 jours.

Monsieur TarVal, combien de temps votre ligne toulousaine a-t-elle mis pour être fonctionnelle ?

Besançon 1
Toulouse 0