Archive pour juin 2006

Mes petits papiers

Mercredi 7 juin2006

Lorsque je trouve un papier dans la rue, ou dans un lieu public quelconque, j’aime le ramasser pour voir ce qui y est d’écrit. On trouve des choses marrantes parfois.

Un jour, après mes cours - j’étais en deuxième année de faculté -, j’ai trouvé une feuille double roulé en boule dans un parking de Besançon. Il s’agissait d’un exposé d’histoire que j’ai tout de suite reconnu comme étant celui qui avait été fait dans la journée par une collègue. Mécontente de son travail, elle l’avait jeté, et chose étonnante, c’est moi qui était tombée dessus. Sacré coïncidence (qui en rappelle d’autres) !

Je regrette rarement ce ramassage de papier car je suis souvent surprise de ce que j’y trouve.
Par exemple, aujourd’hui, j’ai trouvé ce papier à la caisse d’un supermarché :

Franchement, ce serait dommage de passer à côté de ça, non?

Littérature de jeunesse

Lundi 5 juin2006

Voici le texte que je vais présenter à l’oral de littérature de jeunesse du concours.
Il s’agit d’un extrait de L’Å“il du loup, roman de Daniel Pennac.

Un vieux loup borgne originaire d’Alaska, prisonnier d’un zoo, raconte son enfance à un jeune garçon africain. Une enfance agitée, marquée par la poursuite incessante d’une bande de chasseurs. Le loup en a gardé un mépris féroce des hommes dont il livre ici en parti(e) les origines.

Avec tout ça, les saisons passaient, les enfants grandissaient, devenaient de jeunes loups, de vrais chasseurs, et on n’avait jamais vu d’Homme. Enfin, jamais de près. On les avait entendus. Le jour où Grand Loup s’était battu avec eux, par exemple. On avait entendu les rugissements de Grand Loup, puis le hurlement d’un homme, un croc planté dans chaque fesse, des cris de panique, des ordres, puis un bruit de tonnerre, puis, plus rien. Grand Loup n’était pas revenu.
Et on avait recommencé à fuir.
On en avait vu de loin aussi. A peine quittait-on une vallée qu’ils s’y installaient. Et la vallée se mettait à fumer. Un vrai chaudron.
- Ils salissent la neige, grognait Flamme Noire.
On les observait du haut de la plus haute colline. Ils marchaient sur deux pattes au fond du chaudron.
Mais de près, à quoi pouvaient-ils bien ressembler ?
- Cousin Gris, tu les as déjà vus de près, toi ?
- J’en ai vu, oui.
Pas bavard, Cousin Gris.
- A quoi ils ressemblent ?
- Les hommes ? Deux pattes et un fusil.

PS : Me prévenir à la moindre faute de frappe ou d’orthographe. Il s’agit du texte que je dois remettre au jury. Je me suis relue 25 fois au moins mais j’ai toujours l’impression qu’une erreur m’échappe.

Humanisme

Vendredi 2 juin2006

Il y a une notion qui me dérange en ce moment et dont on entend de plus en plus parler. Il s’agit de la bien-pensance.

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