La coupure d’eau
Lundi 1er octobre, il m’est arrivé un truc marrant. Enfin, marrant… façon de parler…
Je prenais à 10h30 ce jour-là. J’étais debout à 8h00. J’aurais pu aller me doucher tout de suite mais ça aurait été moins drôe. Il ne se serait rien passé et je n’aurais rien à raconter.
Donc, j’ai papillonné à droite à gauche en prenant mon temps jusqu’à ce que ça devienne urgent pour moi de me dépêcher, c’est-à-dire vers 9h30. Et là, donc, le truc rigolo : il n’y avait pas d’eau. Eh oui, j’avais beau tourner le robinet, effet zéro, rien ne se produisait.
Là-dessus, une angoisse m’effleura : les travaux devant le bâtiment étaient-ils pour quelque chose dans cette affaire ? Parce qu’une chose était certaine, je m’étais lavé les mains en sortant des toilettes juste après mon levé et donc juste avant l’arrivée des ouvriers. Une visite auprès de toutes les sources d’eau de l’appartement me conforta dans l’idée d’une coupure générale…
L’angoisse murissait à mesure que le temps passait. J’attendais, assise à côté du robinet ouvert mais désespérément sec. Et puis, il a fallu se rendre à l’évidence… L’eau ne reviendrait sans doute pas à temps pour que je me douche. Mais il était pourtant hors de question pour moi de sortir sans avoir fait ma toilette. La solution : le supermarché d’à côté. En deux temps trois mouvement, 2 packs d’eau furent achetés, et me voilà me lavant précipitamment les cheveux à l’eau minérale.
J’ignorais totalement combien de bouteilles ça couterait. Eh bien, ça en a couté finalement peu : 3 bouteilles pour 2 shampoings et 1 quatrième pour le reste de la toilette. J’ai fini à 10h15. Il a fallu qu’Omega m’emmène, sans quoi j’aurais été sacrément en retard.
Sur le moment, tout cela n’avait rien de drôle. Mais maintenant, avec un peu de recul, je me rends compte que finalement, si, ça l’était.